Le Mercredi 17 novembre, le porte-parole de la Présidence est, lors de sa Conférence de presse revenu sur les travaux de la task force sur la dette extérieure dont les résultats promettent d’être aussi spectaculaires que ceux de sa « petite sœur », la task force sur la dette intérieure (qui a permis d’annuler 750 milliards de dette sur les 1 100 milliards de dette audités). Comme preuve, certaines entreprises qui se sont montrées coupables d’infractions tentent aujourd’hui par voie de presse de jeter le discrédit sur cette task force. Ce chant du cygne n’est toutefois pas de nature à impressionner l’Exécutif gabonais. Un accord a été trouvé pour la reprise des travaux avec certaines entreprises. Celles avec lesquelles un accord n’a pas été possible et qui sont à l’origine de la campagne de dénigrement, ont été purement et simplement trainées en justice. Un retour s’impose sur les propos clairs de Jessye Ella Ekogha.
« La task-force sur la dette extérieure s’inscrit dans la continuité de la task-force sur la dette intérieure. Il est utile de rappeler qu’il y a eu 1 100 milliards de francs CFA de dette intérieure présentée à la task-force. 750 milliards ont été annulés, soit les deux tiers, ce qui est colossal.
Si ces milliards ont été annulés, c’est en raison soit d’irrégularités dans l’octroi du marché, de surfacturations, d’inexécution des prestations, du non respect du cahier des charges, etc.
Aujourd’hui les résultats de cette task-force sur la dette intérieure sont très concrets : on a, suite à des discussions avec les entreprises concernées, repris certains chantiers, une aile maternité a été livrée au CHU de Libreville, des routes ont été construites, des écoles ont été bâties, etc. Autant de réalisations qui bénéficient directement aux populations.
La volonté sur les task-force, c’est de s’assurer que les deniers publics soient utilisés conformément à l’intérêt des Gabonais. Cette deuxième task force sur la dette intérieure – dont certains disent qu’elle va auditer les bailleurs internationaux, ce qui est totalement faux – répond à cette logique : le Gabon a reçu de l’argent de la part des bailleurs internationaux ont reçu pour diverses réalisations. L’objet de la task force sera de s’assurer que les entreprises qui ont bénéficié de ces marchés ont respecté le cahier des charges, ont réalisé effectivement et convenablement les travaux, etc. L’une des premières retombées concrètes : la reprise des travaux sur la base navale de Mayoumba qui sera terminée dans quelques mois.
Sur la partie sanctions, la grande majorité des entreprises ont accepté de reprendre les chantiers pour lesquels elles ont été payées et de les achever, ce qui est beaucoup plus rapide que d’aller en justice. Et celles pour lesquelles il n’y a pas eu d’accord possible, des actions en justice ont été introduites.
Mais il y a le temps politique et le temps judiciaire qui ne sont pas les mêmes. Ce que nous souhaitons aujourd’hui, c’est d’accélérer les réalisations pour qu’elles profitent aux populations. »