Le département d’Etat des États-Unis a rendu public son rapport annuel sur le niveau de transparence budgétaire des pays africains.
Rapporté par l’Agence panafricaine Ecofin, ce document qui prend en compte 141 pays, a pour critère d’appréciation l’accessibilité et la fiabilité des documents fiscaux publics.
Parmi les meilleurs élèves de ce classement y figure le Gabon. En effet, le pays intègre la catégorie de ceux dont les « progrès » sont « significatifs », autrement dit à la fois tangible et rapide.
Les auteurs de ce classement nous apprennent que ces progrès sont à mettre à l’actif des autorités gabonaises « depuis deux ans et demi ». Un timing qui correspond à la reprise en main fin 2019 par le président Ali Bongo Ondimba de son cabinet, la pièce maitresse de l’Exécutif au Gabon.
Exit à ce moment-là Brice Laccruche Alihanga, emporté par l’opération anti-corruption Scorpion. C’est désormais Noureddin Bongo Valentin, nommé coordinateur général des affaires présidentielles en novembre 2019 qui à la haute main sur les questions budgétaires.
La différence ne s’est pas faite attendre. Le pays est engagé dans une restructuration sans précédent de ses finances publiques. Il a mis un terme à l’évaporation des deniers publics, mal endémique jusqu’à présent dans le pays, à travers l’opération anti-corruption Scorpion mais aussi la mise en place d’une task-force sur la dette intérieure qui a permis de déterminer que les 2/3 de cette dette était en réalité fictive !
Fini également la construction d’éléphants blancs et les dépenses somptuaires. Place aux infrastructures utiles, c’est-à-dire à haut rendement économique et social, et à la réduction du train de vie de l’Etat.
C’est ce nouvel état d’esprit qui a non seulement permis au pays de surmonter économiquement la crise de la Covid-19, mais aussi d’obtenir à nouveau la confiance du FMI qui vient d’accorder au Gabon un nouveau prêt triennal de 120 milliards de francs CFA sur 3 ans. Une « faveur » dont beaucoup de pays africain n’ont pas pu bénéficier.
Pour rappel, Noureddin Bongo Valentin a eu un rôle prépondérant concernant ces « progrès significatifs » réalisés par le Gabon. En effet, depuis l’arrivée de la nouvelle équipe à la Présidence de la République gabonaise, des changements radicaux ont été opérés dans le mode de gestion. Sa nomination au poste de coordonnateur général des affaires présidentielles a été donc très déterminante.
Nous vous livrons in extenso le classement élaboré par le Département d’Etat des Etats-Unis et repris par nos confrères de l’Agence Ecofin :
