Depuis la réouverture des frontières internes, les transporteurs terrestres se sont donnés à cœur joie dans la hausse des tarifications au grand dam de leurs clients.
La flambée des prix du transport, en cette période de crise sanitaire, n’a pas fini de parler d’elle. Effet, pour rallier le Grand Nord, au départ de Libreville, il faudrait désormais payer le triple voir plus du montant habituel. Autrefois fixé à 14 000 fr CFA pour quitter Libreville pour Bitam, dans la province du Woleu-Ntem, le tarif est désormais passer à 40 mille fr CFA. Soit près du triple du montant initial.
En plus des tracasseries liées à l’obtention du test de négativité Covid-19, voilà une autre difficulté qui pourrait freiner de nombreux concitoyens qui vaudraient, après des semaines de confinement à Libreville, changer d’air et revoir leur famille dans l’arrière-pays. Le trajet Libreville-Mitzic est passé à 30 000 francs CFA contre 10 000 francs CFA ; Libreville-Oyem 35 000 francs CFA contre 12 000 francs. Ces tarifs sont pratiqués par tous les transporteurs, même les agences réputées moins chères.
Pour justifier cette hausse de près de 150 %, les transporteurs prétextent la pandémie liée au Covid-19 et les mesures gouvernementales. Cette hausse tarifaire viserait à combler le manque à gagner lié à la limitation du nombre de clients à bord des véhicules. Un secteur épineux pour les populations sur lequel les autorités devraient donc se pencher car il en va du bien être des gabonais, cher au chef de l’État, Ali Bongo Ondimba.