Ce jeudi 21 avril, le président de la Fegafoot, Pierre Alain Mounguengui sera auditionné par la Direction générale des contre-ingérences et de la sécurité militaire (DGCISM), suite au scandale d’abus sexuels sur mineurs dans le football gabonais.
Ce matin, le quotidien L’Union rapportait que Mounguengui, réélu samedi à la tête de la Fegafoot, « devrait être face aux enquêteurs du B2 ce 21 avril 2022 ».
Cette convocation intervient au lendemain de l’interpellation et de la garde à vue de l’ancien président de la Ligue de football de l’Estuaire, Serge Ahmed Mombo, qui est directement mis en cause dans la vaste affaire de pédophilie qui secoue le football gabonais.
Selon plusieurs sources proches du dossier, lors de sa garde à vue, Mombo aurait craqué et fini par révéler plusieurs éléments et communiquer plusieurs preuves matérielles accablantes pour Mounguengui.
Ce dernier avait confié il y a quelques mois à notre confrère Africa 24 reconnaitre avoir été informé de ces actes de pédophilie qu’il avait qualifié de manière inappropriée de « dérives ».
La responsabilité de Pierre-Alain Mounguengui dans ce dossier gravissime s’arrête-t-elle à la non dénonciation de crime et non assistance à personne en danger ? Ou bien va-t-elle beaucoup plus loin ? C’est ce que laisse présager les aveux de Serge Mombo.
Quoi qu’il en soit, les heures de Pierre-Alain Mounguengui à la tête de la Fédération gabonaise de football semble compter.